L’angoisse de la page blanche… saisit tout le monde et dans les contextes les plus variés. Elle ne signifie pas que sa victime soit incapable d’écrire convenablement, juste qu’elle n’en a pas l’habitude, qu’elle ne maîtrise pas  l’outil ou le format de destination, ou que le délai nécessaire à la réalisation du document est trop court pour pouvoir y arriver seul.

Comme dans de très nombreuses activités artisanales pour lesquelles on serait soit compétent, soit capable d’apprendre rapidement les bases nécessaires à la réalisation d’un projet, le recours à un professionnel rémunéré pour le mener à bien répond à deux critères : la qualité du résultat et le gain de temps et d’énergie. Disposant souvent d’outils plus performants que le particulier, d’une habitude et d’un savoir-faire qui lui font gagner un temps considérable, l’artisan présente l’avantage de l’efficacité et du résultat obtenu dans le temps imparti.

Qu’il s’agisse de tondre une pelouse, restaurer un meuble, effectuer des travaux de peinture ou de mécanique automobile, le contrat noué entre l’artisan et le prestataire est des plus simples : tâche à accomplir, devis et entente sur différents choix avec l’aide des connaissances du professionnel (éventuelle comparaison avec la concurrence), réalisation et réception des travaux, paiement dans un contexte gagnant-gagnant, chacune des  parties trouvant son compte dans la transaction. Nous sommes ici, en fait, dans « l’artisanat » du document écrit.

Pourquoi recourir à un écrivain public ?